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15/12/2015
L’Occident est à un tournant : passant d’un rêve de contrôle à un désir de « laisser aller » ou de « lâcher prise ».
Hier, la croyance dans notre capacité à maitriser le monde par la Science nourrissait l’ambition de chacun de contrôler sa vie, voire celle des autres. La décision et la volonté étaient les deux mamelles du progrès individuel et collectif.
Aujourd’hui, alors même que ce rêve s’est en grande partie réalisé, apparemment paradoxalement, beaucoup d’occidentaux le renient et prétendent se vouer à l’ennemi d’hier : le « laisser-aller ».
Hier, le monde paraissait raisonnablement simple, obéissant à des lois qu’il s’agissait de mettre à jour.
Le niveau d’interdépendance et de complexité dont nous avons pris conscience, rend aujourd’hui « ridicule » la prétention à maitriser le réel. Et la diffusion des philosophies orientales voire africaines popularisent l’idée que notre défi est davantage de développer sa capacité à accueillir qu’à prétendre contrôler.
S’adapter au changement plutôt que de vouloir le piloter se répand de plus en plus comme une clé de succès. Faute d’une véritable compréhension de la richesse de cette approche, nombreux sont ceux que l’on retrouve en errance faute de s’être fixé des objectifs. Et ils ne sont pas rares ceux qui, à force de « lâcher prise », chutent et ont beaucoup de mal à se relever.
Trouver le juste équilibre entre notre détermination à exercer notre liberté individuelle et la détermination « systémique » de notre liberté, tel est souvent un cheminement que le coach est amené à accompagner.
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