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09/09/2014
Particulièrement lorsque nous voulons changer d’habitude ou de façon de faire, nous avons tendance à prétendre changer par la seule vertu de la décision . D’autant que celle-ci résulte le plus souvent d’une analyse rationnelle. Puis, nous attendons, légitimement, de cette nouvelle action, de nouveaux résultats.
Or, nos actions résultent moins de notre volonté que de nos croyances qui se sont construites sur la base de notre expérience. Nous agissons en fonction de ce que nous croyons le plus juste, souvent inconsciemment (tel est le drame).
« Si je me confronte à l’autre, je vais être rejeté. » (croyance) »Donc je me tais, cela vaut mieux » (action). Un jour, j’ai décidé de changer et de ne plus avoir peur de m’exprimer. Pourtant, quand j’en ai l’occasion, je ne le fais pas.
C’est normal, car il y a une partie de nous qui veille à notre sécurité. La croyance que me confronter me met en danger, m’empêche de partager mes idées. La seule façon d’y arriver est de revisiter cette croyance et de construire d’autres expériences qui me permettront de vérifier que « si j’exprime mes idées, même différentes des autres, je suis reconnu par le groupe ».
Pour cela, il faut prendre conscience de ses croyances et expérimenter d’autres façon d’être sans me sentir en danger, grâce à un cadre bienveillant.
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