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Coaching n'est pas consulting

La position du coach est si particulière qu’elle reste peu comprise, malgré 20 ans de développement de ce métier. Il faut dire que la tentation est forte tant pour le coaché que pour le coach d’aller sur le terrain du conseil.

Pour le coaché, il est tentant de demander à son coach d’utiliser son expérience et ses compétences pour donner des conseils. Cela évite de chercher en soi les ressources dont on a besoin. C’est le « syndrome de Zorro », l’espoir que quelqu’un, d’un coup, apporte des réponses.

Pour le coach, c’est le « syndrome du gourou » qui apporte les réponses à toutes les questions. La supervision du coach, inscrite dans les règles de la profession, trouve là, au moins pour partie, ses racines.  Le coach doit se gérer pour résister à cette attente exprimée plus ou moins clairement par le coaché.

C’est par son écoute, son questionnement, ses processus de réparation le cas échéant, que le coach aide le coaché à clarifier ses objectifs, ses motivations, ses besoins, les ressources qu’il peut utiliser et à passer à l’action. Cette approche qui peut paraître déroutante au début, développe l’autonomie de la personne. C’est pourquoi l’accompagnement est limité dans le temps (en général une dizaine de séances) pour éviter également tout lien de dépendance entre le coach et le coaché.

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